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Le projet s’intègre dans un contexte particulier. Le programme exige l’aménagement d’appartements une et deux chambres. Le boulevard du roi Albert et la rue de la Citadelle présentent des constructions aux typologies très variées. Notamment, l’avant dernière parcelle de l’îlot présente une construction en rupture totale avec le profil des façades du boulevard. Cette construction semble être en about de l’îlot alors qu’en réalité elle se situe sur l’avant-dernière parcelle bâtissable. Notre parti architectural s’efforce d’inscrire le projet dans ce contexte. Le bâtiment côté boulevard contient trois appartements deux chambres. Côté rue de la Citadelle, le volume accueille trois appartements une chambre. Nous avons choisi la mise en place d’une volumétrie simple en brique dont la hauteur est plus basse que la hauteur générale des constructions de l’îlot. Afin d’articuler notre projet avec le contexte bâti adjacent, le dispositif d’entrée du bâtiment côté boulevard est composé par un volume plus petit (uniquement rez-de-chaussée) pour s’aligner au volume d’entrée et au perron de la maison voisine. Ceci permet de créer un recul suffisant du volume principal vis-à-vis de la maison existante. Côté rue de la Citadelle, c’est le rez-de-chaussée qui accuse un léger retrait renforçant de cette manière une ligne de force horizontale dans le paysage (en rappel au muret d’enceinte). Un changement de matériau permet de mettre l’accent sur ces variations d’alignement. 

Ainsi, à chaque retrait, la brique laisse place à un bardage bois ajouré ou un habillage de panneaux noirs. Enfin de la brique ajourée offre des effets de lumière et de perspectives tout en maintenant l’intimité qui pourrait être mise en péril par les différents vis-à-vis. L’ensemble de ces éléments de composition est présent sur les deux bâtiments mais utilisés de manière différente. Les deux bâtiments sont différents mais leur langage commun offre un tout homogène. Proche du centre-ville et des transports en commun le projet ne nécessite pas la création de parking sur la parcelle. Côté boulevard, l’organisation intérieure est conçue suivant trois travées La première strate contient la circulation verticale et les espaces techniques des différents appartements. La deuxième accueille les espaces de jour traversant. La troisième, les espaces de nuit. Côté rue de la Citadelle, les espaces de nuit s’orientent vers le jardin créé en intérieur d’îlot. Les espaces de jour prennent place à rue : la rue de la Citadelle étant relativement calme et particulièrement bordée de végétation, elle offre des vues agréables pour ces espaces. Notre méthodologie de conception s’inscrit entièrement dans une démarche de concertation avec les riverains et avec les acteurs de l’aménagement du territoire. Nous avons en effet réalisé un travail important de discussions et d’explications autour du projet en allant à leur rencontre, en négociant, en modifiant, en améliorant notre dessin. (Photos : Benjamin Bulot)

Encore une fois, le bureau Aude à le plaisir de travailler en collaboration avec les services de l’intercommunale Ipalle et le bureau géomètre Durot. Cette collaboration riche a fait naître auparavant Tournai Pac III. Ici, la volumétrie du bâtiment s’approche d’une maison 4 façades classiques. Le volume tient en un rez-de-chaussée surplombé d’un toit à deux versants. La volonté du projet est d’obtenir un volume monolithe. Ce volume est creusé sur un coin afin de créer les ouvertures du projet (entrée du personnel et du publique, garage et ouverture de baie pour permettre d’avoir un contrôle visuel du personnel sur le parc).

Les matériaux utilisés sont, pour les murs de façades, de la brique dans les tons rouge-brun, pour la toiture, des tuiles dans les tons rouge-orangé et d’un bardage en barreaudage métallique pour la partie creusée. Ce dernier permet à la fois d’unifier toutes les ouvertures dans le creux du monolithe mais également de protéger les baies de possibles agressions extérieures.  Les châssis sont de teinte noire. Le pan de toiture au sud accueille des panneaux solaires. (Photos : Benjamin Bulot)

 

 


Le projet s’implante à l’entrée d’une zone d’activité économique à l’articulation entre celle-ci et un lotissement résidentiel arboré. Le bâtiment accueille un dépôt vente de matériaux de construction écologiques et durables. Le projet s’est construit autour des contraintes du programme, des accès, de l’orientation, de l’usage, du budget et des impositions techniques et de prévention incendie. Son principe constructif est mixte. Il se compose d’un noyau en béton contenant le stock autour duquel se développe une structure en bois qui définit l’espace de vente, les bureaux et un auvent. Enfin, il se déploie pour donner naissance à un grand parvis qui marque l’entrée principale et permet l’organisation d’événements ponctuels. Nous avons apporté un grand soin à la réalisation des détails constructifs afin qu’ils servent le concept global du projet. L’auvent se marque par sa finesse.

Les colonnes assument leur rôle structurel tout en définissant un filtre qui dessine l’espace périphérique. Enfin, il se déploie pour donner naissance à un grand parvis qui marque l’entrée principale et permet l’organisation d’événements ponctuels. Nous avons apporté un grand soin à la réalisation des détails constructifs afin qu’ils servent le concept global du projet. L’auvent se marque par sa finesse. Les colonnes assument leur rôle structurel tout en définissant un filtre qui dessine l’espace périphérique. (Photos : Benjamin Bulot)

Le projet consiste en transformation d’une maison unifamiliale. Le bureau Aude a travaillé en collaboration avec plusieurs corps de métier spécialisé. Le degré de finitions est très important dans ce projet notamment dans les espaces de vies. Le plan de cuisson de la cuisine, élément phare de la réalisation, semble flotter dans cet espace et signe l’originalité de l’aménagement intérieur. (Photos : Benjamin Bulot)

Le projet prend place dans une parcelle qui s’étend dans un cœur d’îlot. Situé dans le centre historique d’Ath, les défis étaient nombreux. Au fond de la parcelle se tient une construction au style atypique et en bon état, elle pourra être rénovée. Les deux bâtiments à rue n’étaient pas en assez bon état pour la réhabilitation, nous avons décidé de les démolir. Deux nouveaux volumes sont érigés au même endroit, ils sont similaires aux deux maisons préexistantes en termes de gabarit, de proportion et d’ouverture.

La façade arrière est complètement ouverte sur le jardin paysager de l’intérieur d’îlot. Un système de plantes grimpantes est monté sur ces façades. Il fait office de pare-soleil pour éviter les surchauffes. In fine, le concept global du projet est d’assumer son caractère contemporain en gardant une trace du parcellaire préexistant et en réinterprétant les rythmes typologiques verticaux que l’on trouve sur le front bâti qui longe l’Esplanade. Projet réalisé en collaboration avec Xavier Laroye Architecte.

Le projet consiste en la rénovation et l’extension d’une maison pour créer trois nouveaux logements et un bureau. L’approche est très simple, la façade à rue est rénovée restant quasiment similaire à l’existante. pour reconstruire le rythme de la façade, un nouveau trumeau est ajouté à l’emplacement de la porte de garage existante.

A cet endroit, à l’entrée du bâtiment, un léger recul permet de ménager une distance entre l’appartement du rez de chaussée et l’espace public, A l’arrière, les annexes existantes sont détruites pour construire une nouvelle extension qui accueille la circulation verticale. Un petit patio articule les deux volumes ensemble et apporte de la lumière aux appartements.

 

La commune d’Estinnes souhaitait investir un ancien garage qui servait déjà de salle polyvalente pour l’école toute proche. Les objectifs de cet appel à projet était de créer une maison de village en réhabilitant l’ancien garage et en détruisant le bâtiment à droite. Nous avons pris le parti de garder un maximum d’espace déjà construit et donc de réhabiliter aussi la partie qui était vouée à être détruite dans le programme. Le point fort de cette proposition : maximiser le volume utile des espaces afin de créer une maison de village polyvalente et utilisable par tous. En réhabilitant les deux bâtiments, l’espace polyvalent, l’espace “XL” est laissé complètement libre de toute fonction additionnelle qui réduirait considérablement l’espace de la salle polyvalente. Le bâtiment à coté de l’ancien garage accueille tous les espaces techniques et de services, la cuisine, les rangements, les toilettes, l’entrée de service, l’entrée indépendante pour les associations aux espaces “M” et “S” et un patio qui apporte lumière et contemplation. A l’espace XL est annexé un espace bar qui lui aussi peut devenir complètement indépendant et s’ouvrir vers la nouvelle place publique sécurisée au moyen de mobilier urbain et de ralentisseurs installés à chaque porte d’entrée sur la place. La façade est doublée d’un enduit sur isolant, efficace et économique, ce matériau donne une image sobre et contemporaine à la maison de village.

Le projet Hoyois consiste en la rénovation et l’extension d’une maison unifamiliale de style tournaisien. Cette maison, située dans une petite rue, se compose de 4 niveaux.

A l’arrière, une véranda et une annexe. Elles sont détruites pour laisser place à une nouvelle extension et un jardinet. La façade de cette extension est largement vitrée, des claustras en bois sont installés pour éviter les problèmes de vis-à-vis et les surchauffes.

Premier projet de complexe immo/banque/assurance réalisée en CLT (bois lamellé croisé) dans la région, ce projet naît de la volonté de créer un volume simple, complètement ouvert vers l’extérieur permettant de profiter au maximum des vues et faisant entrer un maximum de lumière dans ces espaces, tout en assurant intimité et sécurité au personnel. Le matériau bois, utilisé ici dans un système poteaux-poutres, évoque une architecture industrielle préfabriquée tout en apportant la chaleur propre à son esthétique.

Les éléments constructifs sont soulignés par les aspects techniques, comme la ventilation et l’éclairage qui restent apparents pour garder une hauteur sous plafond maximale. Les éléments en verre s’alignent sur le calepinage du revêtement de sol et des colonnes en bois. Des boîtes et des cloisons articulées organisent les fonctions intérieures en maintenant la lecture spatiale et structurelle du projet.

 

Afin de ne pas perturber les habitudes des différentes activités qui ont lieu sur le site, nous proposons de garder l’implantation actuelle constituée de deux bâtiments. Ces deux bâtiments seront démolis. Le bâtiment contenant les garages laissera place au nouveau bâtiment principal contenant la salle polyvalente. De cette manière, ce nouveau bâtiment s’implante selon un axe est-ouest. Il peut développer sur sa grande façade nord de larges baies qui offrent des vues exceptionnelles sans engendrer de risques de surchauffes en été. Le pan sud de la toiture à versants accueille des panneaux solaires. Le nouveau bâtiment de stockage prendra la place de la construction existante en briques située à l’est. Le contexte urbanistique et paysager nous a conduit à proposer deux bâtiments aux formes traditionnelles en briques de teintes rouge-brun avec des toitures à versant en tuiles de teintes rouge-brun également. Vu la déclivité du terrain, nous avons prévu les accès de ces deux bâtiments vers le haut du site côté Est. Ces accès limitent l’impact des abords et garanti également de cette manière l’accès aux personnes à mobilité réduite. Le bâtiment principal s’écarte légèrement de la limite mitoyenne afin de ménager un accès technique discret aux camionnettes. La terrasse également située sur le haut de la pente est facilement accessible. Le bâtiment principal peut se diviser en deux grâce à une paroi amovible. Un accès séparé (sas) et un petit sanitaire au sud du bâtiment permet aux deux parties de fonctionner de manière indépendante. L’entrée principale se fait via un sas thermique relativement généreux. Nous avons tenté de minimiser les circulations afin de maximiser le reste des fonctions. Un long vestiaire dessert les sanitaires. Nous avons également prévu une grande cuisine semi-professionnelle. Au dessus de ces équipement prend place le local technique. Idéalement situé, il distribue les techniques de chauffage, sanitaire et ventilation. Au fond de la salle polyvalente, nous avons prévu un local de rangement dédié aux activités spécifiques qui auront lieu à l’intérieur.

Nous avons mené un projet dont le concept prend sa source dans une volonté de créer un bâtiment de plain-pied tout en restant dans l’enveloppe budgétaire proposée. Ce parti-pris offre une solution élégante puisque qu’elle permet aux sportifs plus et moins valide d’utiliser la salle sans aucune discrimination. Pas besoin ni d’ascenseur, ni d’escalier, ni de monte escalier! Ce projet favorise le vivre-ensemble et fait la part belle à la convivialité. En effet, le plateau sportif prend place au cœur du projet en position centrale. Autour se développent les fonctions complémentaires. Cette configuration de plain-pied et concentrique offrira des potentialités d’échanges conviviaux entre les différentes activités sportives. Des interactions entre l’extérieur et l’intérieur pourront également éclore grâce aux baies vitrées. L’apport de lumière naturelle se fait via de grandes baies vitrées sur la façade nord. La configuration en coupe du projet permet de gérer efficacement l’entrée de lumière directe.

 Le projet consiste en rénovation d’une maison rue du Pinson à Watermael-Boisfort. La mission portait exclusivement sur la transformation de l’aménagement intérieur et d’un balcon en salle de bain. Dans ce projet, un soin tout particulier a été apporté au choix des matériaux et de leur mise en oeuvre.

La décoration intérieure chère aux yeux des propriétaires devait être en parfait accord avec le choix de ces matériaux. Les éléments forts de l’architecture de la maison sont conservés : les mains courante en fer forgé, le parquet, le marbre et le carrelage. Le balcon devient un espace totalement à part et unique en son genre.

Le programme prévu au cahier des charges prévoyait au rez-de-chaussée, deux classes, un bureau de direction, un espace sanitaires, un débarras ainsi qu’à l’étage, trois classes et une salle polyvalente. Notre projet prévoit la construction d’une nouvelle aile dont le gabarit a été spécialement étudié afin de présenter une largeur minimale (mais suffisante pour le programme !) ainsi qu’un raccordement aisé aux différents niveaux existant (raccords aux niveaux des  abords extérieurs ainsi qu’aux niveaux des bâtiments). Le projet d’extension revêt la forme d’un parallélépipède simple dont le niveau de rive est identique à la corniche du bâtiment principale. De prime abord, quelque peu austère, ce volume basique est agrémenté et animé, dans ses façades, d’un jeu de châssis ludique. Les différentes variétés de percement permette tantôt d’ouvrir largement, tantôt de cadrer un élément particulier du paysage, tantôt de permettre des vues cadrée soit vers le haut soit le bas animant ainsi la vie et le regard vers l’extérieur.

 

Le bâtiment existant abrite les bureaux du logis tournaisien ainsi qu’un atelier. Le projet consiste en la construction d’un nouveau volume abritant 5 nouveaux bureaux ainsi que l’extension de la salle de réunion existante. Cette extension se situe à l’arrière du bâtiment , le long du mur d’enceinte sur une zone de parking. Le bâtiment existant n’est pas modifié. La nouvelle extension sera couverte par une toiture plate et bardée de bois.

La structure de ce nouveau volume sera elle aussi en bois permettant aux ouvriers du logis de construire eux même cette extension. Ce type de construction légère permet aussi de limiter l’ampleur du chantier et des fondations plus légères également. Le bardage bois permet une intégration plus discrète de l’extension dans le parc arboré entourant le bâtiment du Logis. La compostion de la façade sud et la dématérialisation de la toiture permettra d’augmenter encore cet effet de légèreté.

La maison de village se divise en deux entités : la maison et les annexes. L’annexe abritera une salle d’activités / expositions, des sanitaires et des stocks servant aux activités extérieures, à l’accueil des visiteurs et aux activités scolaires tout au long de l’année. Son implantation permet de donner une limite claire à la placette. A la rencontre des stocks avec la venelle et la bibliothèque, nous proposons la création d’un biais, permettant d’accentuer la fluidité des accés entre les différents espaces publics et de créer un appel vers la venelle. Un préau sera installé devant ce bâtiment, celui-ci permettra aux utilisateurs de la placette ainsi qu’aux promeneurs de s’abriter en cas d’intempéries. Il servira également à l’installation de panneaux d’information et d’expositions permanentes. La maison, quant à elle, offre une diversité de configuration permettant une utilisation pluridisciplinaire. Notre volonté étant qu’elle soit de plain-pied et qu’elle soit totalement indépendante avec ses stocks, son espace de cuisine et ses sanitaires. Cet agencement permettra l’organisation d’événements divers que ce soit des activités sportives, réceptions, conférences, projections etc.

On peut aisément imaginer que ces activités puissent avoir lieu de manière simultanée. Cette pluridisciplinarité est possible grâce à une forte modularité de l’espace, une hauteur sous plafond généreuse et grâce au fait que le bâtiment soit sur un seul niveau. L’aménagement de la maison a été réfléchi afin de rentabiliser au maximum l’espace construit, la hauteur sous faîte visible à l’intérieur nous semble être un bon compromis entre l’échelle nécessaire à un bâtiment de ce type et une certaine économie d’espace. Les locaux techniques se situeront dans l’espace au-dessus des cuisines afin de ne pas perdre de place, là où la double hauteur n’est pas nécessaire. Pour finir, le bâtiment sera traversant nord-sud, permettant tantôt de s’ouvrir complétement et de relier la placette et les terrains de sport si besoin, tantôt d’occulter une des faces et d’obtenir une lumière adaptée aux activités qui s’y déroulent (lumière du nord ou lumière du sud). D’un point de vue énergétique, en plus d’une compacité du bâtiment ainsi que la réflexion sur ses orientations, l’utilisation d’une structure bois permettra d’avoir des parois suffisamment isolées pour pouvoir se situer en très basse énergie, voire en bâtiment passif si le maître de l’ouvrage le désire.

Le site proposé pour l’implantation de la future place de Seraing nous est apparu décousu, en quête d’homogénéité, non défini et peu cohérent. Le contexte industriel du site a retenu notre attention. Le premier enjeu est de structurer la place. Un voile métallique cadre l’espace et lui confère une forme perceptible et identifiable. Le franchissement de ce voile symbolise l’entrée dans la ville. Les deux directions dessinées par le voile constituent un appel vers le cœur de la place. Le deuxième enjeu est de donner une échelle humaine à ce lieu. Un maillage dense d’arbres offre une zone ludique et conviviale librement appropriable par l’usager. L’alignement régulier des arbres participe à la structuration de l’espace. Le troisième enjeu est la création de lieux définissant des ambiances et des fonctions particulières. A l’ouest de la place, une longue bande permet l’implantation de services, horeca et commerces. En face, s’étend le parvis de l’église. Enfin, une surface plus vaste est dédiée à l’organisation de manifestations évènementielles (concerts, théâtre, marché par exemple).

Le concept global de mobilier urbain s’inspire du patrimoine industriel de la ville. L’utilisation de l’acier galvanisé ou laqué garantit une bonne durabilité et minimise les coûts liés à l’entretien. L’ensemble de la place est revêtu d’un enrobé naturel et végétal. Ce revêtement spécifique présente un bilan carbone respectueux de l’environnement. Le choix d’une même gamme de teintes apporte cohérence et homogénéité à la place. Ce type de revêtement continu facilite l’accès aux personnes à mobilité réduite. Il s’adapte aisément au relief naturel du sol, il est durable dans le temps et réduit les coûts d’entretien. Des bandes de gazon servent de guide. Elles orientent les usagers vers les différents points d’intérêts de l’esplanade et offrent des zones supplémentaires de détente et de jeu. La mise en lumière de la place se base sur deux principes. D’une part, une lumière blanche, installée au niveau du sol, marque les éléments structurants. Un trait de lumière souligne le voile métallique, des points lumineux rythment le maillage d’arbres. D’autre part une lumière plus diffuse et plus chaude assure l’éclairement global de la place. Ces points lumineux sont répartis sur des mats et sur les façades. Ce concept d’éclairage garantit de cette manière la sécurité des citoyens et crée un jeu d’atmosphères nocturnes sur la nouvelle place de Seraing.

Aujourd’hui, cette maison unifamiliale située à Petit-Enghien n’est plus adaptée aux besoins de ses occupants. En effet, la famille évolue et désire un nouveau lieu à vivre, de nouveaux espaces, de nouvelles chambres mieux adaptées, de nouvelles perspectives. Elle souhaite agrandir et moderniser l’habitation par le biais d’un projet original et créatif qui réponde de manière particulière à leurs nouveaux objectifs d’espace, de lumière et de confort.

C’est dans ce contexte que cette famille nous a chargé de la mission d’extension de leur habitation. L’extension s’implante au creux du « L » formé par le corps principal de l’habitation et s’inscrit en dessous du niveau sous corniche actuel. Cette implantation permettra aux occupants de rester dans l’habitation pendant l’exécution des travaux. Le bardage permet de mettre en œuvre facilement une sur-épaisseur d’isolant thermique. Il offre une lecture claire et sans ambiguïté de l’ensemble du projet en apportant une distinction nette entre le l’ancien bâtiment et la nouvelle extension.

Le projet consiste en la construction d’une petite maison à Flobecq. La volumétrie contemporaine et simple apporte un jeu intéressant avec le contexte rural et naturel dans lequel s’implante le projet. Un simple parallélépipède avec les zones de jour et de nuit et une zone de circulation est est tournée de manière a ce que la vue s’ouvre vers le paysage par le petit coté du volume. L’implantation respecte celle des bâtiments voisins, le volume est perpendiculaire à la rue.

Situé dans un village de Wallonie, la maison existante jouit d’une implantation particulière. En effet, le bâtiment se positionne perpendiculairement à ces voisins. Plutôt en mauvais état, la maison nécessitait des travaux de rafraîchissement important. Elle était déjà constituée de plusieurs matériaux différent et le pignon aveugle était recouvert d’une bâche pour protéger l’intérieur des intempéries. L’intervention architecturale se distingue en deux actions. Tout d’abord la transformation de la façade, les ouvertures sont complètement repensées et les matériaux sont unifiés. En effet, la maison est totalement emballé dans un bardage noir des murs à la toiture.

Si les pends de toiture à 45° sont conservés, un volume rectangulaire est rajouté pour marquer l’entrée et créer plus d’espace au R+1, notamment une petite loggia pour le séjour du premier étage. Pour garder la pureté de ce volume, des volets permettent de refermer les ouvertures, laissant une boite totalement opaque en bois quand ceux-ci sont fermés. En parallèle, une extension en bois similaire au volume ajouté pour les garages prend place entre la maison existante et le mur mitoyen. Spatialement, la bâtiment est maintenant constitué de deux maisons qui peuvent totalement indépendante. Le projet revisite les codes de l’architecture de la région en les respectant par le choix des matériaux donnant une image très contemporaine à la maison.

Le projet consiste en la transformation d’une surface commerciale existante. Les travaux concernent la démolition partielle de la surface commerciale  et sa rénovation. Toutes les parois extérieures sont rénovées et « ré-isolées ». Le mur en façade avant est recouvert d’un nouveau bardage en panneaux de fibro-ciment de ton rouge-brun. La démolition partielle de la surface commerciale permet de retrouver la façade primitive du corps d’habitation. Une nouvelle porte d’entrée y est ménagée et son accès est assuré par un nouvel ensemble de marches.

La surface commerciale est aussi desservie par ce même escalier. La nouvelle façade latérale de la surface commerciale est composée d’un ensemble de châssis/porte d’entrée/vitrine protégé par un dépassant de toiture formant perron au-dessus des deux portes d’entrée (privé / professionnel). Enfin, la démolition sur une largeur de +/-3m permet l’amélioration de la vision sur le trafic de la voirie lors de la sortie des véhicules de la parcelle, vision qui est actuellement très limitée.

Le cœur du projet est une maison unifamiliale organisé par plusieurs espaces en longueur perpendiculaires à la façade côté jardin desservi par un couloir. Toutes ces pièces ne communiquent pas ensemble et le couloir reste un espace peu pratique et spatialement compliqué. L’intervention s’est principalement portée sur le réaménagement des espaces intérieurs. L’idée était d’éclater toutes ces petites pièces pour pouvoir créer de grands espaces toujours tournés vers le jardin, mais qui communiquent entre eux.

Dans le couloir est aménagé un grand meuble sur mesure qui donne sur les espaces de vie et sur les espaces de circulation. Ce meuble permet de multiplier considérablement les surfaces de rangement tout en redonnant un dessin précis à cet espace de circulation. Le meuble devient le cœur du projet. Les matériaux permettent d’uniformiser la maison dans son ensemble. La deuxième intervention concerne le changement des châssis au rez de chaussée et l’étage la transformation du chien assis.

Dès les premiers traits de nos esquisses, nous avions à l’esprit une idée simple et évidente : créer une école à l’échelle humaine, à l’échelle des enfants. Nous voulions absolument proposer une école pour tous. Une école qui puisse accueillir, sans ségrégation, sans mécanisme, les enfants valides et ceux dont la mobilité est réduite. C’est la raison pour laquelle nous proposons une école de plein pied sur un seul niveau. Sans étages, sans ascenseur, sans escaliers. Nous avons dès lors pris le parti de concevoir un bâtiment qui suit la pente naturelle du terrain. Chaque espace épouse le niveau du terrain naturel alors que la toiture reste horizontale. De cette manière, plus on évolue vers le fond de la parcelle, plus les hauteurs sous plafond deviennent importante. Cela permet d’adapter l’échelle de chaque espace à sa fonction. La partie administrative, qui sont de plus petits locaux, bénéficie d’une hauteur sous plafond standard. Les classes maternelles disposent d’une hauteur un peu plus grande et les primaires encore un peu plus importante. Le réfectoire et l’espace psychomotricité jouissent d’une hauteur sous plafond importante. Tous ces espaces sont reliés par des pentes douces accessibles pour les personnes à mobilité réduite. Tous les enfants (valides et moins valides) peuvent évoluer dans l’école sans craindre pour leur sécurité. Cette liberté de mouvement fait partie de leur apprentissage de la vie et participe à leur épanouissement. Cette configuration offre un accès extérieur direct et de plein pied vers l’extérieur.

Cela facilite l’usage et le fonctionnement de l’école et garantit des issues de secours très efficaces. En ce qui concerne l’organisation des espaces, les bureaux de la direction largement vitrés prennent place en tête du projet permettant ainsi la surveillance des accès. Toujours dans un soucis de contrôle, le petit banc où les enfants peuvent attendre leurs parents s’adosse au vitrage du bureau de la direction. Les classes s’enchaînent ensuite. D’abord les classes maternelles puis les primaires. Les classes maternelles bénéficient d’une cloison amovible pour isoler le coin sieste du reste de l’espace. Les classes sont reliées entre elles par de larges portes pour permettre la surveillance simultanée éventuelle de deux classes par un seul enseignant. Viennent alors les sanitaires et locaux techniques et enfin le réfectoire et la salle de psychomotricité qui peut s’ouvrir sur la cour de récréation. Lors de la fête de l’école par exemple, ces deux derniers espaces peuvent être réunis au moyen d’une paroi amovible rétractable. Afin d’offrir une signalétique simple et claire pour les enfants, l’accès à chaque fonction (accueil, classes, sanitaires, réfectoire, salle psychomotricité) est associé à une couleur. Le couloir est ponctué et animé par des cadres vitrés sérigraphiés avec des dessins d’enfants. Ils constituent des loggias dans lesquels prennent place les portemanteaux et les casiers. Ils offrent des vues privilégiées vers l’extérieur. Du mobilier intégré (accessible depuis le couloir et depuis les classes) offre d’indispensables espaces de rangement. Nous avons également apporté une attention particulière à l’aménagement paysager. La cour des maternelles, protégée par un petit muret et un banc, s’insère dans une forme ovale tandis que la cour des plus grands plus ouverte, se situe dans le bas du terrain. Cela permet à chacun, petits et grands, de s’amuser dans un environnement adapté à son âge.

Le projet consiste en la création d’un nouveau parc à conteneur à Tournai, suite à un appel d’offre. L’ensemble des bâtiments sont construits en tenant compte de la typologie des constructions en zone agricole tant au niveau du style de construction

(gabarit rectangulaire, toiture à pans) qu’au niveau de l’emploi de matériaux locaux tels que la brique, le bois, la tuile. Ces éléments permettent ainsi une meilleure intégration du projet dans ses alentours.

Le projet consiste en la création d’un nouvel espace d’entrée et de la rénovation de l’espace de séjour pour cette maison de style rural dans la campagne tournaisienne. Pour respecter cette typologie particulière le nouveau volume de style contemporain s’ajoute simplement à la maison construit à l’aide de deux matériaux le bardage noir et le verre translucide.

Le verre translucide permet de garder l’intimité aux habitants de la maison tout en apportant une ambiance originale et lumière douce à l’intérieur. De l’extérieur, le sas éclairé devient une boite lumineuse ludique laissant apparaître très discrètement quelques jeux de formes de l’intérieur.

La commande consistait en la réalisation d’un abri de jardin pratique, bon marché, offrant de la lumière naturelle et constructible rapidement et facilement par un particulier sur des fondations existantes en blocs de béton. La réflexion s’est essentiellement portée sur le mode d’assemblage des pièces de bois. L’assemblage le plus simple et le plus élégant nous a semblé être l’empilement d’éléments en bois. Ce principe constructif réalise à la fois la structure et les parois de la boîte. Il permet également de créer des étagères par l’encastrement de pièces de bois dans la structure.

L’étanchéité à l’eau est obtenue par l’emballage de la structure dans des feuilles ondulées translucides. La construction du projet a pris moins de temps que sa conception. En effet, chaque pièce de bois a été dimensionnée, pré-coupée en atelier puis livrée en kit sur chantier. Le choix du bois s’est imposé par le fait qu’il s’agit d’un des seuls matériaux qui peut être facilement mis en oeuvre par un particulier. Ce choix résulte également d’une démarche écologique. D’essence régionale, le bois utilisé provient d’une menuiserie située à moins de dix kilomètres du chantier. Le bois offre également une grande réversibilité : l’ensemble de la construction est entièrement démontable.

Dans un monde où les équilibres écologiques sont bouleversés, il nous parait indispensable aujourd’hui de développer une architecture et des bâtiments qui tiennent compte de leurs influences sur l’environnement. Dès lors, notre démarche architecturale et urbanistique est une réflexion globale qui s’articule autour de plusieurs thèmes tels que le respect du site, la définition des usages, la recherche d’un confort thermique et acoustique, la gestion de l’eau et des énergies, la réduction des nuisances de chantier, la maîtrise des déchets et des rejets.Les qualités paysagères intéressantes du site proposé pour l’implantation du complexe sportif nous ont confortés dans cette démarche particulière. En effet, nous avons voulu profiter de la déclivité naturelle du terrain et de son orientation pour inscrire de manière harmonieuse le projet sur le site et bénéficier des apports solaires.

Par un jeu de déblais et de remblais (sans évacuation de terre hors du site) il est possible de créer un bâtiment semi enterré. Grâce à cette disposition, l’impact sur le paysage est réduit : la partie visible de notre proposition ne représente qu’une hauteur de 4,5 m alors que les façades d’un bâtiment implanté au niveau du terrain naturel atteindraient presque 10 m. L’autre avantage de ce parti s’observe d’un point de vue énergétique. Cette configuration retient mieux la chaleur (gradient de température entre l’intérieur et les terres plus avantageux) et offre un éclairage naturel périphérique qui pénètre jusqu’au cœur du bâtiment. Autre enjeu majeur, nous avons voulu préserver le site en proposant une implantation compacte qui réduit la surface bâtie et imperméabilisée.

 

L’atelier existant possède une superficie au sol de 85m² et est composé d’un rez et de combles non aménageables. Le projet consiste en la rénovation basse énergie de cet atelier en une maison unifamiliale. Pour ce faire, le niveau de l’ensemble de la toiture est surélevé de façon aménager un étage sous combles.

Au final, la nouvelle habitation présentera une superficie de 165m². L’ensemble de la nouvelle isolation est ménagée dans l’épaisseur d’une nouvelle structure en bois supportant tous les éléments tels que plancher et toiture.

Pour nous, l’un des éléments significatifs de ce quartier aux portes de Fleurus est une certaine qualité de vie que nous avons pu percevoir lors de nos visites et promenades sur le site. En effet, la richesse des espaces dédiés aux jardins dans le quartier du Camp Dandois, l’implantation de l’école, l’aménagement du square Napoléon créent un tissu bâti cohérent et juste d’un point de vue urbanistique. L’un des enjeux de notre projet est de recoudre le tissu urbain entre la chaussée de Charleroi, le quartier du Camp Dandois, l’école et l’habitat du square Napoléon. Ce projet doit assurer la transition entre ces quatre différents éléments. Nous souhaitons également donner une identité à ce nouveau lieu du quartier. Dans cette optique, il nous paraît intéressant de marquer l’entrée du quartier avec un bâtiment plus imposant reprenant les hauteurs sous corniche des maisons mitoyennes de la chaussée de Charleroi et annonçant le passage vers le nouveau quartier. Nous avons choisi de construire sur la partie nord-est du site le long d’une frange longue et étroite en valorisant l’espace extérieur disponible afin d’offrir à chacun un jardin préservé des regards. Les décrochages d’alignement des maisons permettent de créer des jardins en façade avant orientés au sud pour profiter de l’ensoleillement ainsi que des emplacements de parking pour les voitures.

Ces décalages d’alignement et de corniches offrent des rythmes variés et rompent la monotonie des perspectives. Cette implantation permet également de conserver le terrain de jeux situé à l’entrée du quartier et de laisser libre une partie du terrain qui pourrait accueillir une future extension du projet. Nous nous sommes efforcés – tout en préservant une unité formelle – de créer un maximum de typologies de maisons différentes afin que chaque habitant puisse s’approprier son logement. Cette diversité permet l’accueil d’un large panel d’habitants : couples, familles, personnes âgées (2 logements adaptés : 1B et 2B), personnes à mobilité réduite (1 logement adapté : 4A). Les espaces intérieurs adaptés à la vie familiale d’aujourd’hui sont conçus de manière simple, rationnelle et confortable. On y retrouve tout le programme classique du logement (salon, salle à manger, cuisine, chambres, salle de bain, sanitaire), mais aussi de nombreux espaces de rangement intérieurs et extérieurs (comble, espace technique, cellier). Nous avons tenté à travers ce projet de concrétiser le concept de promenade architecturale en continuité avec le tissu bâti existant. Nous avons essayé de mettre en place une architecture appropriable adaptée à chacun et insérée dans un écrin de nature.